Depuis le mois de janvier, notre léopard Benjamin Caffiaux était à Atlanta (Géorgie, USA) pour un stage à l’international de 10 semaines. Il revient sur son expérience américaine où il a pu découvrir l’escrime de l’autre côté de l’atlantique.
En école d’ingénieur en matériaux et mécanique, Benjamin Caffiaux est parti 10 semaines à Atlanta dans le cadre d’un stage à l’international. « Nous devons effectuer une période de mobilité internationale pour valider notre diplôme, explique notre léopard. Je suis en alternance dans l’entreprise Thermocoax à Caligny (61), ils ont une entreprise à Alfareta, près d’Atlanta. » L’occasion était belle.
Dans ses bagages pour les USA, notre épéiste n’en a pas oublié ses affaires d’escrime. « J’ai pu aller m’entraîner au Olympic Fencers Club à John’s Creek. » Dans ce club dirigé par les sud-coréens Henry Jung et Sun Lee, notre léopard a pu s’entraîner 2 à 3 fois par semaine. « Ce sont de bons souvenir escrimement parlant. Le club a été super accueillant. J’ai pu bien m’entraîner et découvrir une autre vision de l’escrime, plus portée sur l’offensive.«
De longs entraînements et des podiums
À Atlanta, Benjamin découvre un groupe d’entraînements au niveau élevé avec des profils très conquérants et beaucoup de jeux de jambes. « On fait des grosses séances de fondamentaux là-bas (les déplacements en escrime, NDLR), commente Benjamin, lors d’entraînements qui durent 2 à 2h30« . Une autre vision de l’escrime à laquelle le léopard a pu se mesurer lors de compétitions. « Faire des compétitions là-bas m’a permis de mettre en place des jeux, des tactiques que je voyais là-bas. » Une mise en place qui lui a réussi puisqu’il y décroche deux podiums dont une victoire lors du Thrid Annual Emory Collegiate Memorial.
De retour dans notre salle d’armes du gymnase Alain Mimoun, Bunje, comme il est surnommé par ses camarades d’entrainements, n’en oublie pas son voyage de l’autre côté de l’Atlantique. « C’était aussi intéressant d’avoir un autre point de vue, notamment sur les techniques et tactiques de jeu. Ils n’ont pas la même la vision que nous. Ils sont très portés vers l’avant. Le club était cool, les gens étaient cools. » Un autre point de vue qu’il va tenter de mettre en place ici en Normandie.
Un article extrait de la Gazette des Léopards #57, à lire ici >
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